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Khat : feuille de tradition ou frein à l’ambition ?

Khat : feuille de tradition ou frein à l’ambition ?

Le khat. Certains l’appellent “le compagnon du jour”, d’autres “le tueur du temps”. Feuille verte mâchée entre amis, entre frères, entre collègues… Tradition ancienne, ancrée dans les habitudes, dans les foyers, dans les esprits. Mais aujourd’hui, il est temps de poser la question que peu osent poser : à quel prix ?

Les avantages ?

Oui, ils existent. Le khat, c’est souvent un lien social. Une pause dans une vie stressante. Un moment pour parler, rire, débattre, oublier les tracas. Il peut stimuler temporairement la concentration, créer un sentiment d’euphorie légère, encourager la convivialité. Certains le considèrent même comme un élément culturel, une part de leur identité.

Mais derrière ces moments de détente… une autre réalité se dessine.

Et les inconvénients ?

Ils sont nombreux, profonds, parfois invisibles.

Le khat grignote le temps — cet or que personne ne peut racheter. Des heures entières perdues à mâcher, à parler, à ne rien construire.

Il ronge l’économie personnelle et familiale : des salaires fondus dans des feuilles, pendant que les projets restent en attente, pendant que les enfants manquent de cahiers.

Il attaque la santé : troubles du sommeil, fatigue chronique, dépendance.

Il affaiblit la productivité, tue l’ambition, endort la volonté.

Et pire encore : il anesthésie les rêves.

Une question de choix

Le but ici n’est pas de condamner. Chacun est libre. Mais chacun doit aussi être conscient.

Khat, c’est peut-être une tradition. Mais est-ce encore une solution ?

Si cette feuille empêche de bâtir son avenir, de créer, d’entreprendre, d’éduquer… alors il faut oser dire NON. Pas par peur. Mais par dignité. Par ambition. Par amour de soi et des siens.

Et si on changeait ?

Et si on remplaçait les heures perdues par des projets lancés ?

Et si on troquait les salons de khat contre des salles d’idées ?

Et si on construisait, au lieu de mâcher ?

Le changement ne viendra pas des autres. Il commence par une prise de conscience personnelle.

Auteur : DjibProfs Home
Administrateur du site DjibProfs.com
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